En théorie, la construction d’un escalier en bois n’est pas compliquée, mais c’est en fait un des projets de bricolage les plus difficiles à exécuter dans une maison. Il ne s’agit pas que de balustrades décoratives en bois, il y a beaucoup de détails à connaître. Tout d’abord, vous devez vérifier les codes locaux du bâtiment pour connaître les exigences locales en particulier en matière de sécurité. Vous devez suivre des règles strictes.

Vous devez aussi faire des plans méticuleux  et vous assurer que vous respectez les règles de construction locales. En général, les propriétaires de maisons font appel à un professionnel pour construire un escalier. Donc si vous le faites vous-mêmes, vous devez absolument vous assurer que la distance entre chaque marche est la même, que les marches ne sont ni trop hautes ni trop basses et que, bien sûr, elles sont à niveau et stables.

Si vous envisagez de construire votre propre escalier personnalisé, nous vous conseillons aussi d’acheter toutes les pièces en bois chez un fournisseur réputé. Un fournisseur spécialisé pourra vous proposer des pièces de qualité et vous aider à concevoir, fabriquer et installer votre escalier.

Vous devez aussi comprendre la terminologie qui correspond à chaque partie de l’escalier, nous vous offrons une liste de termes employés pour la construction d’escaliers en bois.

Marche

Le marche est la partie horizontale de l’escalier sur laquelle on pose le pied. L’épaisseur de la marche est la même que celle des parquets en bois ; le giron est la distance entre les panneaux verticaux appelés contremarches. Les contremarches sont situées entre chaque marche.

Contremarche

La contremarche est le panneau vertical situé entre les marches. Elle forme la partie avant de la marche, mais peut être absente dans certains styles d’escaliers, par exemple les escaliers ajourés.

Limon

Un limon est une pièce de bois longue qui soutient les contremarches, les marches, les balustres en bois et les autres parties de l’escalier. Les escaliers traditionnels ont trois limons ; un sur chaque côté et un au centre.

Balustre

Les balustres d’escaliers en bois sont les piquets verticaux qui soutiennent la rampe. On les appelle parfois colonnes, ou garde-corps ; les balustres occupent l’espace entre les marches et la main courante (rampe). Ils peuvent être unis ou décoratifs et les marches sont souvent équipées de deux balustres chacune.

Nez de marche

Un nez de marche est une marche qui a un bord arrondi en quart de cercle, on le trouve généralement en bas des escaliers. On l’appelle parfois nez de palier, la marche du bas est souvent plus large que les autres marches d’escalier.

Marches balancées

Les marches balancées sont les marches utilisées lorsque l’escalier change de direction sans palier. Ce sont des marches plus petites que les autres, elles se trouvent à l’endroit ou l’escalier tourne dans un coin, ou sur un escalier en colimaçon.

L’échappée et le trémie

Les termes échappée et trémie sont utilisés pour décrire la hauteur et la distance verticale. L’échappée totale est la hauteur entre les sols ou les paliers, alors que la hauteur de marche est la distance verticale entre chaque marche. Le trémie est la distance horizontale entre la première et la dernière contremarche. La distance entre le bord avant et le bord arrière d’une marche est appelé giron.

Si vous envisagez de construire votre propre escalier en bois sur mesure, vous devez faire des plans précis et minutieux car ce n’est pas un projet que l’on doit prendre à la légère. Cependant, si vous utilisez du bois de bonne qualité, si vous faites appel à un professionnel quand vous en avez besoin et si vous possédez des connaissances de base en ébénisterie, vous allez y arriver.

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